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Fondateur de la Banque de Sang de Batna

Il est des hommes ou l'initiative se fait source de vie, il cree le mouvement, il entrain les autres et conjugue les varientes.

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Tout d'abord, il me faut vous raconter mon arrivé dans ce monde il y a de cela près de 77 ans.

J été le premier enfant du couple Nezzar- Laachi qui en aura 01 enfant au total, par contre j'ai quatre demi frères et sœurs. Ma naissance a été normale. Donc, je suis le seule vivant de ce couple, je naquis à maison de mes grands-parents à Ain-Jasser. Et qui connaît Ain-Jasser connaît Merouana, Batna et les Aurès. Cette ville est maintenant le chef-lieu de la wilaya de Batna et cinquième ville d’Algérie.

Ma mère a grandi à Oued-el-ma avec ses sept frères et sœurs. Elle rencontra son futur mari à l'âge de 22 ans pour la première fois à Merouana. Ils se rencontrèrent à nouveau, et là, ce fut la grande demande auprès des parents. De leur mariage. Ils faisaient un très beau couple n’est-ce-pas?

Mon père lorsqu'elle épousa ma mère avait l'intention d'avoir 15 enfants. Il en eut 1 avec ma mère, car elle décéda le 10 août 1944 à l'âge de 27 ans. L'objectif de mon père ne fut pas atteint, mais je dois vous dire que se retrouver veuve à l'âge de 23 ans avec un enfant de l'âge de mois de 5 ans fut une expérience assez laborieuse. C'est la foi qui l'a aidée à traverser cette dure épreuve.

Mon père était paysan dans la ferme familiale jusqu'à son décès en 1958.

Mes deux grands-pères ont vécu jusqu’ a dans les années soixante. Mon grand-père Ali été le patriarque de la famille. Jai trois tantes et Cinque oncles, dont trois ont fait la seconde guerre mondiale, notamment

Monti casino, et ont obtenu plusieurs médailles dont celle de bravoure, En des temps meilleurs, Ils étaient officier de police ou militaire de carrière.

Pour continuer mon histoire, je grandis paisiblement avec mes frères et sœurs. Hormis la perte de ma mère, rien de catastrophique ne s'est produit pendant ma tendre enfance ni pendant mon adolescence. J'étais un élève modèle (sans farce). Par contre, je n'étais pas intéressée par la lecture. Je ne sais pourquoi je développai cet intérêt à l'âge de neuf ans seulement. Moi et mon oncle, aine de Cinque an, allions souvent à la bibliothèque municipale se chercher des livres. Je n'ai pas changée, je vais toujours l’amour des livres. S'il fallait que j'aie acheté tous les livres que j'ai lus, tous les murs de ma maison seraient tapissés de livres et je serais très endettée.

A 16 ans, comme je ne connaissais pas beaucoup la famille de ma mère, les relations ayant cessé probablement en raison de la disparition précoce de celle-ci et de la distance qui séparait les familles, je décidai qu'il était temps que je fasse leur connaissance. Alors, je me suis invitée chez ma marraine, ma tante, pour une semaine et là on a fait une petite tournée locale afin de rencontrer ceux dont la curiosité me poussait à visiter. Je fis la connaissance de deux oncles et leurs épouses et enfants et une tante, son mari et leurs enfants en plus des enfants de ma marraine qui bien sûr porte un autre nom de famille puisqu'elle est la sœur de ma mère.

Une fois le certificat des études primaires supérieures,

Le top diplôme auquel pouvait espérer un algérien a cette époque, dans la poche je rejoins la résistance algérienne a la colonialisation française, comme agent de liaison dans la région de Batna et puis comme combattant de l’Arme de Libération Nationale au maquis jusqu’ à l’indépendance.


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